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Risques et suivi

Un traitement de substitution hormonal ou THS n’est pas une chose à prendre à la légère. En plus des modifications visibles sur votre physique (cf. Effets de la testo ), il s’agit d’un véritable bouleversement de votre équilibre physiologique. Les hormones servent à la régulation du fonctionnement de beaucoup d’organes internes. On peut les assimiler à des « stimulateurs d’organes ». De ce fait, un traitement hormonal n’est pas sans conséquence et peut parfois provoquer certaines complications. C’est pourquoi, il est absolument nécessaire d’avoir un suivi régulier (en moyenne 2 fois par an) sous la forme d’un bilan sanguin et d’un entretien avec un endocrinologue.

Les feuilles de soins et de résultats d’analyses sont souvent obscures et remplies de divers hiéroglyphes. Je vais essayer ici de vous éclairer du mieux possible sur la signification des initiales des différents tests et, surtout sur la raison de leurs prescriptions dans le cadre de la prévention des risques liés à un traitement hormonal de substitution dans un cadre de transsexualité femme-vers-homme.

Remarque : cet article est long et comporte beaucoup d'informations médicales. Il est important de bien prendre le temps de le lire calmement et en entier.

  1. Les contrôles pré-traitement hormonal
  2. Quels sont les risques possibles liés à la THS ?
  3. Les contrôles annexes
  4. Comment surveiller sa santé et prévenir les risques au maximum ?
  5. Questions / réponses
  6. Conclusion
 



Ces contrôles sont un passage obligé dans les équipes pluridisciplinaires dites « officielles » dans les CHU publics. Ils ont généralement lieu au bout de la première année de suivi psychiatrique dans l’attente du début du traitement qui a lieu, généralement, encore 1 an après (cf. Équipe privée? Équipe officielle? ). Pour ceux consultant un endocrinologue dans un cabinet privé, la prescription de ces tests est adaptée à votre situation personnelle suivant votre passé médical et vos antécédents familiaux.

 

1.A La vérification génétique : le caryotype

Cet examen consiste à dresser une carte de vos chromosomes et de vérifier l’absence d’anomalies chromosomiques. Dans le cas de la transsexualité, on s’intéresse principalement aux chromosomes sexuels (23ieme paire XX pour les filles et XY pour les garçons). En clair, ils vérifient que vos chromosomes correspondent bien avec votre sexe de naissance. Si ce n’est pas le cas, vous relevez d’un cas d’intersexualité mais ceci est un autre sujet. Toutefois, malgré cela votre parcours restera en tout point similaire à celui des transsexuels ftm.

 Caryotype XX & XY

Dans la grande majorité du temps le caryotype n’apprend pas grand-chose de neuf. Cet examen est relativement coûteux. Il consiste en une prise de sang sur plusieurs tubes et il n’y a pas besoin d’être à jeun* .

 

1.B Échographie pelvienne et/ou examen gynécologique

Un autre examen qui, en soit, ne vous apportera pas grand-chose pour ne pas dire rien. Il consiste à vérifier que vos organes génitaux internes sont bien là et ont un aspect habituel. Dans le pire des cas, on peut vous demander de passer un examen gynécologique. Il est tout à fait possible de refuser de passer certains examens sans que cela remette en cause quoi que ce soit, on est libre de ses choix à tout moment.

La solution la plus simple et la plus fréquente est celle de l’échographie pelvienne. Le procédé est strictement identique à celui employé pour les femmes enceintes. On vous demande de boire un bon litre d’eau pour gonfler la vessie, votre bas ventre est recouvert avec du gel et, à l’aide d’une petite machine à ultrason, on visualise sur un moniteur l’intérieur de votre corps.
 
Cette échographie permet de déceler si vous présentez le syndrome des ovaires polykystiques. Cela se manifeste par un voile blanc recouvrant les ovaires et provoquant, suivant l’étendue et l’épaisseur du voile, la stérilité. Il y a d’autres symptômes qui permettent de savoir si vous présentez ce syndrome : la grande irrégularité des cycles menstruels, une pilosité marquée surtout sur le buste, le ventre, le menton et un développement musculaire facilité.
 
 

1.C Bilan endocrinien

Un bilan complet endocrinien est très souvent établit avant le début de votre traitement pour vérifier que tout est normal au niveau hormonal vis-à-vis de votre sexe de naissance. Si vos résultats sont tout à fait conforme avec votre sexe de naissance, cela ne remet absolument pas en cause votre transidentité et ce n’est pas un argument valable pour vous refuser l’accès à l’hormonothérapie. Dans le cas inverse où votre bilan montrerait des anomalies, il peut vous être demandé si vous souhaitez prendre un traitement pour le ramener dans une norme féminine, libre à vous d’accepter ou de refuser.
 
Le bilan endocrinien doit être effectué tout au long de votre traitement, pour ne pas dire tout au long de votre vie, pour prévenir toutes sortes de risques. Le détail des hormones contrôlées et leurs valeurs de références sont expliquées dans le chapitre 2.A de cet article.
 
Si l’échographie pelvienne a révélé des ovaires polykystiques, le taux de prolactine peut être contrôlé en supplément par prise de sang. C’est une hormone sécrétée par l’anté-hypophyse (l’hypophyse étant une glande endocrinienne située à la base du cerveau). Elle est présente chez les deux sexes et joue un rôle dans la sécrétion de la testostérone chez l’homme et, chez la femme, elle sert dans le maintien de la lactation et la sécrétion de progestérone.
 

Valeurs de référence**

  • Homme : 2 - 15 µg /l soit 60 - 450 mU /l
  • Femme avant ménopause : 3 - 20 µg /l soit 90 - 600 mU /l
 
 

1.D Contrôle de santé

Les seuls examens réellement important sont ceux qui vont vérifier que vous n’avez aucune contre-indication à la prise de testostérone. C'est-à-dire que vous n’avez pas de problèmes de foie, de diabète, de cholestérol, de cœur et de reins qui se retrouveraient aggravés avec la prise de testostérone. Le détail de ces contrôles est repris au cours des chapitres 2 et 3.
 
contrôle de santéD’une manière très personnelle, je m’interroge sur l’utilité profonde du caryotype et de l’échographie pelvienne car je doute fort que les résultats changent quoi que ce soit à notre identité. Il ne faut pas trop nourrir d’espoir face aux résultats de ces examens, je sais que beaucoup d’entre nous aimeraient y trouver une raison à notre situation. Je sais que l’obtention d’une raison médicale à la transsexualité rendrait les choses plus simple et légitime auprès de leurs familles. Mais les chercheurs, psychiatres ou chirurgiens, n’ont trouvé pour l'instant aucune cause réelle (il n'y a que diverses hypothèses) et les études sur le sujet ne se bousculent pas vraiment au portillon. Et oui, on est encore un grand mystère et par définition l’inconnu fait peur Mécontent. Il faut à un moment donné accepter sa situation et cesser de chercher des raisons mais plutôt se concentrer sur les solutions Sourire.
En tout cas, que vos résultats correspondent parfaitement à ce qu’on attendrait d’un corps féminin ou qu'ils soient plus mitigés comprenant des traits masculins plus affirmés, tout cela n’est pas un facteur pris en compte pour une obtention plus rapide du traitement hormonal. Les seuls facteurs primordiaux sont : d’être sûr de soi et être prêt psychologiquement.  
 
 
 


Les hormones agissent sur le fonctionnement de votre corps à de très nombreux niveaux. Tout ceci répond à un savant équilibre naturel entre les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Un traitement hormonal masculinisant vient faire basculer cet équilibre d’un état féminin vers un état masculin. La testostérone est bien sûr la clé de voûte du traitement hormonal d’un FTM. Le but est d’assurer à un trans' FTM le même profil hormonal que celui d’un homme de naissance. Le taux de testostérone présent dans le corps est assuré mécaniquement par le traitement, il est donc primordial de vérifier que sa valeur soit bien dans une fourchette normale. Un déséquilibre hormonal aurait, sur le moyen et long terme, des conséquences sur votre santé, soit directement liées aux hormones, soit indirectement par des dérèglements internes de votre corps. 
 

a. La testostérone

Le contrôle de la testostérone est fait sous la forme d’une prise de sang le matin avant tout effort physique, la veille d’une injection (pour ceux ayant ce type de traitement) au moment où votre taux de testostérone est le plus faible. Les techniques employées par les laboratoires sont généralement le dosage radio-immunologique ou enzymo-immunologique.   

La  testostérone est présente sous 3 formes différentes dans le sang :

Répartition des différentes forme de testostérone dans le sang

La testostérone liée à l’albumine et la libre forment à elles 2 la testostérone biodisponible. Son nom provient du fait qu’elle est directement disponible pour les cellules cibles depuis le système sanguin. C’est la mesure de cette testo biodisponible qui reflète le mieux le taux d’imprégnation androgénique (présence d’hormones capables d’assurer l’apparition et le développement des caractères sexuels masculins) de l’ensemble du corps. 

La mesure de l’ensemble des 3 formes nous donne le dosage de la testostérone totale (TT). La SHBG présente dans le sang est aussi mesurée indépendamment. Ainsi, avec ces 2 sondages il est possible de calculer un index de testostérone libre ITL = (TT/SHBG)x100.  Muni de ces 3 chiffres : TT, SHBG et ITL et grâce à toute une série de calculs bien compliqués Furieux l’on obtient le taux de testostérone libre (TLc) et le taux de testostérone Biodisponible (TBc). Voici un calculateur automatique disponible sur Internet : www.issam.ch/freetesto.htm

 

Valeurs de références** 

 TTTLcTBc

Homme adulte

3 à 10 ng/ml

10 à 35 nmol/l

70 à 200 pg/ml

200 à 700 pmol/l

1.8 –3.5 µg/l

6-12 nmol /l

Femme adulte

0,2 à 0,8 ng/ml

0,5 à 2,4 nmol/l

2,6 à 8,1 pg/ml

3,5 à 29,0 pmol/l

-

-

 
  • Taux inférieur à la moyenne basse : vous êtes en situation d’andropause (ménopause masculine) et si celle-ci perdure vous vous exposez aux problèmes suivants : début d’ostéoporose, grande fatigue physique, coup de chaud et de froid, abattement moral, dépression, fonte de la masse musculaire, baisse de mémoire, difficulté de concentration et bien d’autres désagréments.
  • Taux supérieur à la moyenne haute : dans ce cas là aussi les effets peuvent être multiples :  libido beaucoup trop forte, irritabilité, état colérique voir violent, action trop forte sur le sang, le foie ou les organes génitaux internes par exemples. Je détaillerais toutes ces possibilités au cours de cet article avec les divers tests de suivi effectués pour surveiller l’ensemble de ces possibilités.
 
Dans les 2 cas, votre dosage et rythme de traitement doivent être rectifiés par votre endocrinologue. Vos sensations et votre ressenti que vous restituerez à celui-ci lors des consultations seront aussi une aide précieuse pour trouver le traitement qui vous conviendra le mieux. Chaque personne est unique et le traitement qui conviendra à quelqu’un n’ira peut-être pas à son voisin.

Avec le temps, le corps subit une imprégnation androgénique. Il arrive parfois que, lié à votre taux d'imprégnation et malgré un taux dans la moyenne, certains des effets cités ci-dessus apparaissent. Il faut alors consulter votre endocrinologue pour réguler à nouveau votre traitement.  

 

b. Les hormones féminines

Que l’on soit un homme ou une femme, l’ensemble des hormones sexuelles mâles et femelles sont présentes dans le corps mais dans des proportions différentes suivant le cas. (cf. Les hormones )
 
Il y a plusieurs types d’hormones féminines qui appartiennent à la famille des œstrogènes. Il y a aussi la progestérone qui est l’hormone de la grossesse mais dont je ne parlerai pas ici. Les œstrogènes regroupent l'œstradiol, l'œstriol et l'œstrone. Ces hormones sont sécrétées en premier lieu par les ovaires mais aussi, en quantité plus faible, par les glandes surrénales. Ces glandes produisent également en petite quantité de la testostérone, unique source de cette hormone chez les femmes. Une des particularités typiquement féminine est la variation des taux hormonaux en fonction de la phase du cycle menstruel, ce qui nous donne leurs différences d’humeurs légendaires Innocent.
 
Chez l’homme ces taux sont constants. La production est assurée par les glandes surrénales qui ont la particularité de pouvoir synthétiser les deux types d’hormones sexuelles.  
 
Avec la prise du traitement hormonal de substitution (THS), le système endocrinien global qui contrôle les cycles menstruels va être complètement bouleversé et la stimulation ovarienne normalement commandée par les hormones hypophysaires ne va plus se faire. Par conséquent, les cycles disparaissent et l’équilibre des taux va changer. Comme je l’ai déjà dit, le THS pour un FTM a pour but d’amener son profil hormonal vers un profil masculin classique.
 
Généralement le taux d’œstradiol ou le taux d’œstrogènes total servent de références pour vérifier qu’il n’y a pas d'activité anormale des ovaires en parallèle de votre traitement masculinisant. 
 

Valeurs de références** du taux d’œstradiol : 

Homme

Nmol/l

Ng/l

Adulte
 

0,08 – 0,18

22 – 49

Andropause

0,04 – 0,18

11 – 49

 

 

 

 

 

 

Femmes

Nmol/l

Ng/l

Phase folliculaire

0,10 – 0,55

27 - 150

Ovulation

0,35 – 2,20

95 – 600

Phase lutéale

0,15 – 1,10

41 – 300

Ménopause

0,04 – 0,18

11 – 49

 

La testostérone agit directement sur les ovaires en provoquant le développement du syndrome des ovaires polykystiques (cf. Effets de la testo ). Ce syndrome amenant à la stérilité est souvent accompagné d’un taux d'œstradiol élevé. Ce test permet donc de se donner une idée de l’état de vos ovaires tant que vous n’avez pas subi d’hystérectomie. Par la suite, seules les glandes surrénales continueront à sécréter des œstrogènes mais toujours avec des taux constant et bas. Le contrôle n’est plus aussi important pour ne pas dire qu’il devient obsolète.

 

c. Les hormones hypothalamo-hypophysaires

HypophyseLa LH et la FSH sont 2 hormones sécrétées par l'hypophyse (glande située à la base du cerveau). Ces hormones sont spécialistes de la stimulation des gonades (testicules et ovaires) pour réguler la sécrétion d’hormones sexuelles dans le corps. C'est une pièce maîtresse du système de régulation hormonal global pour les hommes comme pour les femmes.
 
Cette glande réagit en fonction des quantités d'hormones disponibles dans le sang. Si certains taux deviennent trop bas, elle va produire du LH et du FSH qui vont indiquer aux gonades qu'il faut plus d'hormones au corps. Dans un corps féminin l'hormone de référence est l'œstrogène et chez l'homme la testostérone. L'arrivée du traitement hormonal perturbe son fonctionnement car la référence est double au début du traitement. Par la suite la testostérone étant maintenue à de bon taux de façon la plus constante possible, c'est elle qui sert de référence à l'hypophyse et les sécrétions de cette dernière se calquent sur celle d'un homme. Toutefois la LH et la FSH vont aller cibler les ovaires (si vous n'avez pas encore subi d'hystérectomie) mais les taux étant toujours inférieurs à ceux nécessaires à la phase ovulatoire, il n'y a plus de cycle menstruel.
 

Valeurs de références ** 

 

Hommes

Femmes

LH en mUI / L

(UI : unité internationale)

1 - 9

Phase folliculaire 2-10

Phase ovulatoire 10-60

Phase lutéale 0.5-12

Ménopause 10-70

FSH en UI / L

(UI : unité internationale)

normal 3 - 15

andropause 37 - 100

Phase folliculaire 2-10

Phase ovulatoire 5-30

Phase lutéale 1-6,5

Ménopause 20-12

 
 

d. Les hormones thyroïdiennes  

La testostérone n’a pas d’action directe sur la thyroïde (située au niveau du cou, de la pomme d'Adam) et ne peut être à l’origine d’un développement d’hyperthyroïdie. Toutefois, la thyroïde faisant partie de l’ensemble de la grande machine endocrinienne du corps humain, elle est également contrôlée et peut être indirectement concernée par votre traitement.
 
La testostérone provoque un autre effet collatéral sur votre métabolisme : il favorise la rétention de sel. Et l’organe en charge de la régulation du métabolisme de l’iode dans le corps est, justement, la thyroïde. 
 
La thyroïde produit 4 hormones distinctes. 
 

Valeurs de références**  :

  • Thyroxine totale 40 à 110 mg/l soit 51 à 142 nmol/l
  • Thyroxine libre (FT4) 8 à 28 ng/l soit 10 à 36 pmol/l
  • Tri-iodo thyronine 0. 5 à 2 mg/l soit 0,75 à 3 nmol/l
  • Tri-iodo thyronine libre 2-6 ng/l soit 3-9 pmol/l
 

Pour résumer,

Tout le système endocrinien humain repose sur un équilibre et une interaction permanente qui stimule ou non d’autres fonctions internes. Un traitement hormonal, pour un transsexuel ftm, bouleverse l’équilibre en place. Les contrôles  des taux endocriniens sont là pour s’assurer que le nouvel équilibre est bien atteint et stabilisé.

 

2.B Les risques vasculaires

Les globules rouges, premiers éléments constituant du sang (en moyenne ils représentent de 40 à 50% du volume sanguin), sont fabriqués dans la moelle osseuse. On appelle cela l’érythropoïèse (oui je sais, c’est barbare les noms en biologie Coquin). Le nombre d’hématies fabriquées est contrôlé par  une hormone rénale (l’hématopoïetine) qui est elle-même directement activée par la testostérone !
 
hématie
 
Les hommes ont un volume de globules rouges naturellement plus important que les femmes ce qui leur assure une meilleure oxygénation des muscles et donc des performances physiques supérieures. Il est donc normal qu’avec le traitement hormonal les FTM voient leur nombre de globules rouges augmenter.
Toutefois, en cas de taux trop élevé de testostérone (cf. paragraphe précédent), le nombre de globules rouges peut encore s’accroître jusqu’à provoquer un polyglobulie : trop de globule rouge dans le sang.
 
La conséquence de ce phénomène est un épaississement du sang qui peut poser bien d’autres soucis. Dans sa forme la plus grave, cela peut aller jusqu’à des accidents vasculaires cérébraux. Les symptômes sont variés comme des vertiges, des bourdonnements d’oreilles, des migraines et une rougeur généralisée de la peau. 
 
Une fois dépisté par la prise de sang et le taux de testostérone vérifié, il suffit de baisser les dosages pour revenir à une situation stable et normale. Suivant les cas, vos dosages sont maintenus inchangés et un traitement est prescrit pour fluidifier à nouveau le sang.
 

Valeurs de références **  : 

 

Hommes

Femmes

Taux hémoglobine (Hb) 

De 140 et 180 g/L

De 120 à 160 g/L

Dénombrement d’Hématie 

5 000 000 +/- 800 000 / µl

4 500 000 +/- 600 000 / µl

 

Le nombre d’hématie peut varier en fonction de votre activité physique ou d’un séjour à la montagne (l’altitude favorise l’accroissement du nombre de globule rouge). Il faut donc que la hausse ou la baisse de vos taux soit suffisamment important pour être significative.

Même si nous avons principalement vu le cas d’une hausse des taux, une baisse est tout aussi inquiétante car elle révèle une situation d’anémie. Les causes d’une anémie ne sont que très rarement liées à un problème hormonal mais plutôt à des carences en Fer ou à un dysfonctionnement au niveau de la moelle osseuse, je n’en parlerai donc pas d’avantage ici. 
 
 

2.C Risques cardio-vasculaires

Le traitement hormonal de substitution masculinisant peut avoir des répercussions sur votre cholestérol, qui est le facteur aggravant numéro 1 des risques cardio-vasculaires. Il est important de le surveiller régulièrement.
 
On en a tous déjà entendu parler mais, le cholestérol, en fait, c'est quoi ?
 
Il s'agit de substances lipidiques : les lipoprotéines qui sont indispensables à l'organisme et sont présentes dans toutes les cellules et dans le sang. Il y a 2 sortes de ces lipoprotéines :
  • les lipoprotéines de petite densité : LDL, le mauvais cholestérol
  • les lipoprotéines de haute densité : HDL, le bon cholestérol


Le cholestérol est, en parti, apporté par l'alimentation mais aussi directement sécrété par le foie. Le bon cholestérol est chargé "d'attraper" le mauvais cholestérol et de l'amener jusqu'au foie pour que celui-ci l'élimine. Il participe aussi à l’entretien des cellules qui constituent les vaisseaux sanguins. Comme toujours en biologie, tout réside dans l'équilibre de la machine. Lorsque le LDL est présent en trop grand nombre dans le sang, le HDL ne suffit plus à l'éliminer et ne rempli plus son rôle d’entretien des cellules. Des dépôts se forment dans les artères avec le LDL excédentaire ayant une conséquence directe : l’augmentation des risques cardio-vasculaires, le plus fréquent étant l'artériosclérose (bouchage des artères). Plus le taux de HDL est haut moins vous avez de risques.

Bon ok, maintenant on sait ce que c'est… mais qu'est ce que la testo vient faire là dedans ??? En fait, ce n'est pas vraiment la testostérone le souci mais la « disparition » des hormones féminines dans l’organisme. Les hormones féminines ont une action favorisant le bon cholestérol. Le "nettoyage" des artères est mieux assuré chez les filles que chez les garçons. La prise du traitement hormonal masculinisant va modifier le rapport entre le bon et le mauvais cholestérol. D'où la possibilité de voir votre taux de cholestérol global monter en flèche et l'utilité de le suivre de près pour réguler tout cela au plus tôt.

La prise de sang doit se faire complètement à jeun* . Le rythme des contrôles varie d'une fois par an si vous n'avez pas de souci à plusieurs fois par an dans le cas contraire.  En plus du HDL et du LDL, on retrouve aussi sur sa feuille de résultat le cholestérol total. En un coup d'œil, il permet de vérifier qu'il n'y a pas d'hypercholestérolémie.


Valeurs de références**  

 

Cholestérol Total

HDL (bon)

LDL

Homme adulte

0,96 – 1,68 mmol/l

0,37 – 0,65 g/l     

0,96 – 1,68 mmol/l

0,37 – 0,65 g/l

2,84 – 4,13 mmol/l

1,10 – 1,60 g/l

Femme adulte

1,29 – 2,12 mmol/l

0,58 – 0,82 g/l     

1,29 – 2,12 mmol/l

0,50 – 0,82 g/l

2,58 – 3,87 mmol/l

1,00 – 1,50 g/l

 
 

Avec ces résultats il est possible d’établir un facteur de risque cardio-vasculaire global par calcul :

Si LDL / HDL est inférieur à 3,5 alors le risque cardio-vasculaire est estimé à « faible »


Ou alors directement par la valeur du taux de bon cholestérol (HDL) :  

HDL

Risque très faible

Risque faible

Risque moyen

Risque fort

Homme

>1,55 mmol/l

>0,60 g/l

1,55 – 1,16 mmol/l

0,60 – 0,45 g/l

1,16 – 0,64 mmol/l

0,45 – 0,25 g/l

<0,64 mmol/l

<0,25 g/l

Femme

>1,81 mmol/l

>0,70 g/l

1,81 – 1,42 mmol/l

0,70 – 0,55 g/l

1,42 – 0,90 mmol/l

0,55 – 0,35 g/l

<0,90 mmol/l

<0,35 g/l

 

 

2.D Risques hépatiques et rénaux 

Un des principaux organes ciblé par la testostérone est le foie. La testostérone, comme toute chose présente dans notre corps, a un cycle de vie. Elle naît, elle agit et elle meurt. La fin du cycle de vie de la molécule de testostérone est assurée par le foie et son élimination par le système rénal. Le foie transforme la testo en diverses molécules (androstènedio, androstènedione, etc...) qui sont ensuite éliminées du corps dans les urines après être passées par les reins.
 
Votre foie est donc bien sollicité par le traitement, il faut donc le surveiller et le préserver. C’est pour cette raison que les endocrinologues vous conseillent de ne pas consommer (trop) d’alcool à partir du moment ou vous entamez votre traitement. Il s’agit de ne pas fragiliser votre foie qui aura déjà pas mal de boulot avec la testostérone fraîchement arrivée en masse dans votre corps. Les traitements par voie orale semble plus "agressif" pour le foie que les traitements par injection.
 
Si votre foie est trop sollicité, il va avoir une réaction d’inflammation (cirrhose) qui va être détectée par une augmentation très nette de la présence dans votre sang de 2 enzymes sécrétées par le foie : les transaminases ASAT et ALAT.
 
Sur les feuilles de soin et les résultats d’analyse l’on retrouve les sigles suivant :
TGO = contrôle des Aspartate Amino Transférase (ASAT)
TGP = contrôle des Alanine Amino Transférase (ALAT)
 
Ces 2 résultats permettent de juger de l’état de santé de votre foie, voici les valeurs de références**
 

ASAT – TGP

ALAT – TGP

10 et 40 UI/L

10 et 45 UI/L

 

(UI : unité internationale)

Ces taux sont légèrement plus élevé chez l'homme que la femme et peuvent varier en fonction d'un effort physique. En cas de réel problème hépatique, leurs augmentations sont de l'ordre de fois 10 à fois 100.

En cas de problème au niveau du foie, toutes les options pour arranger la situation sont possible : traitement dédié, arrêt de consommation d’alcool et de tabac, baisse du traitement hormonal, etc….
 
Après être passé par le foie, les restes de la testostérone passent par les reins pour être expulsés. Les reins font donc partie de la chaîne et sont aussi contrôlés.
 
Pour cela, le taux de créatine est mesuré, on retrouve parfois ce test sous l’intitulé « clairance estimée ». Cette vérification peut être réalisée soit par prise de sang soit par échantillon urinaire.
 
Valeurs de références pour le taux de créatine urinaire, les valeurs varient en fonction du sexe et du poids, il faut réaliser une collecte d’urine pendant une journée entière **
  • chez un homme de 70 kg, elle est de  0,2 x 70 = environ 14mmol/jour
  • chez une femme de 60 kg, elle est de = 0,2 x 60 x 0,85 = environ 10,2  mmol/jour.
 

Valeurs de références pour le taux de créatine plasmatique **

  • 80 à 110 µmol/l chez l’homme (9 à 13 mg/l)
  • 60 à 90 µmol/l chez la femme (7 à 10 mg/l)
 
Les valeurs de références sont fortement influencées par la masse musculaire de l’individu. A poids constant, une augmentation dans le temps du niveau de créatine vers les valeurs hautes de références, montre une diminution des fonctions rénales pouvant aller jusqu’à l’insuffisance.
 
Par exemple, pour une femme dont le taux passe de 60 µmol à 90 µmol alors que son poids est resté stable, cela correspond à une réduction d’environ 50 % de la fonction rénale.
 
La mesure de la créatine plasmatique n’est pas un très bon indicateur pour dépister un début d’insuffisance rénale.
 
 

2.E Risques cancéreux

Les cancers sont une triste menace qui nous guette tous potentiellement, transsexuel ou non. Il est légitime de s’interroger si une THS n’est pas un facteur risque supplémentaire de développer certains types de cancers. Dans les cancers les plus courant chez les femmes on a : le cancer du sein, de l’utérus et des ovaires. Chez les hommes il y a celui de la prostate.
 
Donc, en effet, la testostérone agit sur nos organes de naissance comme nous l’avons déjà vu mais les interventions chirurgicales viennent régler le problème à la base, surtout pour les risques de cancer des ovaires et de l’utérus, en fonction du type d’intervention que vous avez choisi pour votre hystérectomie. Aucune étude ne montre que la prise d’une THS augmente le risque de cancer sur ces organes ou sur d’autres mais elle ne montre pas le contraire non plus :-\ (cf. Hystérectomie ). L’hystérectomie est donc fortement conseillée pour des raisons de santé, mais elle est aussi nécessaire dans une optique de changement d’état-civil donc, une pierre 2 coups (cf. Changement d'état-civil).
 
Pour le cancer du sein, la situation est identique, la très grande majorité de la glande mammaire est retirée lors de la mammectomie et c’est donc autant de risques supprimés. Il n’est toutefois jamais ramené à zéro. La probabilité de développer un cancer du sein devient à peu près identique à celui des autres hommes de naissance. (cf. Mammectomie ).
 
Tant que les opérations n’ont pas eu lieu et que vous êtes sous traitement hormonal depuis plusieurs années, il peut vous être conseillé de pratiquer un examen gynécologique de contrôle et une mammographie.
 
Pour la prostate, la situation est simple, les femmes n’ont tout simplement pas de prostate identique à l’homme, elles ont des glandes de Skène que l’on nomme prostate féminine mais ce n’est pas la même chose. De ce fait, le cancer de la prostate ne peut être un souci pour un transsexuel FTM.
 
Au final, une fois les opérations faites, être transsexuel n’augmente pas les risques, on peut même dire que pour les cancers les plus courant, les risques sont inférieurs au reste de la population. Je ne m’avancerai pas d’avantage sur ces faits, car la thérapie hormono-chirurgicale des transsexuels reste trop jeune pour avoir un bon recul et des études accompagnées de chiffres significatifs.
 
Si malheureusement un cancer survient un jour dans votre vie, la chimio-thérapie et votre hormono-thérapie peuvent être incompatible. Quoiqu'il en soit, vos médecins devront prendre en compte votre "particularité" endocrinienne qui peut favoriser la rapidité et l'intensité des effets secondaires de la chimio.
 
 
 


La testostérone augmente le rythme des battements cardiaques et donc modifie le débit du flux sanguin dans votre corps. Il peut donc vous être prescrit un suivi régulier de votre cœur par des électro-cardiogrammes. On ne parle pas d'une vérification annuelle mais plus de l'ordre de tous les 5 ans, sauf si votre médecin détecte quelque chose lors de l'auscultation (prise de la tension) ou que vous ressentez une gêne. 
 
 

3.B Contrôle des risques diabétiques

Le développement de kystes sur vos ovaires dû à votre traitement hormonal, peut entraîner une autre conséquence indirecte et retentir sur votre sécrétion d’insuline assurée par le pancréas. Couplé avec d'éventuels problèmes de prise de poids, toujours liés aux effets à la prise de la testostérone, cela peut vous conduire jusqu’à l’apparition d’un diabète de type 2.

Si votre médecin trouve que vous présentez des risques il vous prescrira un contrôle de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Le taux de glucose est vérifié par une prise de sang à jeun*
 
 
Valeurs de références** des taux de glucose : 4.5 - 7 mmol /l soit 0.80 - 1.26 g /l 
 
Si votre taux est inférieur à 2,7 mmol /l ou supérieur à 7,7 mmol/l, cela est considéré comme un état pathologique. D’autres tests vous seront alors prescrits pour identifier plus précisément le problème. 
 
 
 


Il n’y a pas plus de recettes miracles pour les personnes transsexuelles que pour les autres. La base d’une bonne santé est toujours la même et commence par une alimentation équilibrée. Il faut éviter les excès de nourriture et d’alcool qui pourraient fragiliser votre foie et si possible rester loin du tabac qui a de très nombreuses conséquences sur la santé. Le second élément est de lutter contre la sédentarité : traduction se bouger, se défouler, bref faire du sport. C’est bon pour la santé, bon pour la confiance en soi, bon pour la silhouette et donc bon pour draguer lol que du positif ;).

En plus de ces précieux conseils que vous avez dû entendre des milliers de fois déjà, il y a un point qui est vraiment spécifique aux transsexuels et auquel il faut être attentif : la régularité dans la prise de votre traitement quelque soit sa forme (cf. Les traitements ). On ne peut pas vivre sans hormones sexuelles, ce conseil est donc encore plus important pour ceux ayant déjà eu leur hystérectomie (cf. L'hystérectomie ). Si on laisse ses taux hormonaux descendre trop bas, on s’expose à un vieillissement accéléré de son corps et à tous les inconvénients de la ménopause et/ou de l’andropause (ménopause version masculine) comme une décalcification précoce des os (début d’ostéoporose), une très grande fatigue, coup de chaud et de froid, abattement moral, fonte de la masse musculaire, baisse de mémoire, difficulté de concentration etc….
 
 
 


Dans l'absolu, si une maladie se déclare ayant un lien ou non avec votre THS (traitement hormonal de substitution), vous serez soigné de façon tout à fait standard comme n'importe quel homme. Suivant les cas, "l'avantage" du traitement hormonal est d'avoir le contrôle des taux d'hormones sexuelles dans le corps et si abaisser ce dernier permet de "soigner" un autre souci tout en préservant l'équilibre hormonal global, les médecins peuvent choisir de se servir de cette possibilité supplémentaire qui leur est offerte.

En sachant que la plupart des produits utilisés dans les THS ne provoquent normalement pas de réaction inter-médicamenteuse (d'après le B.I.A.M, il n'y a d'interaction connu avec d'autres produits à ce jour), cela n'influe donc même pas sur le choix d'un traitement contre pas mal de maladies. Toutefois, il y a un bémol pour les thérapies dite "lourde" pour traiter des cas de cancer ou pour la tri-thérapie pour le sida (cf. Article sur le sida). La complexité de tel traitement doivent prendre en compte votre THS. 

 

5.2 Les anti-dépresseurs, les anxiolytiques, les thymorégulateurs intéragissent-ils avec l'hormono-thérapie ?

On ne peut pas vraiment parler d'interaction entre toutes ces molécules mais plutôt d'un effet additionnel. Les produits servant à traiter l'humeur agissent, eux aussi, sur le foie et donc contribuent à le fragiliser encore plus. Tout ceci pouvant vous amener jusqu'à des maladies hépatiques précoces si les traitements sont pris sur le long terme. 

 

5.3 Je suis mineur, un traitement hormonal présente-il des risques spécifiques pour moi du fait de mon âge ?

Un traitement hormonal doit toujours être adapté à la personne qui le reçoit. Dans le cas des jeunes adultes, les THS ne présentent pas de risques spécifiques liés au jeune age que se soit pour le corps ou pour le cerveau. Les dosages doivent simplement être adaptés pour permettre à la personne d’avoir une évolution en adéquation avec son âge. Le taux de testostérone d’un adulte est différent de celui d’un adolescent et cela doit être respecté lors de la THS pour permettre à la personne d’avoir une croissance harmonieuse.

Il n’y a aucune contre-indication réellement médicale empêchant de commencer une THS sur un mineur. D’ailleurs il n’y a qu’à regarder le cas de nombreuses personnes intersexuées qui suivent un traitement hormonal dés qu’ils ou elles atteignent l’âge d’être pubères… 

 
 


 

Suivre un traitement hormonal, ce n’est pas comme soigner un rhume et dés qu’il y a eu hystérectomie, vous devenez entièrement dépendant de votre traitement médical qui doit assurer votre bonne santé. Dans la vie chaque chose à son revers, la testostérone apporte énormément de bonnes choses (cf. Effets de la testo ) mais le traitement amène aussi la possibilité de s’exposer à d’autres soucis. Le foie, la thyroïde, la fluidité du sang et, bien sûr, les taux hormonaux sont autant de choses à contrôler sérieusement et régulièrement pour s’assurer une bonne santé, comme j’ai essayé de vous l’expliquer tout au long de cet article.

Il ne faut pas tomber non plus dans la paranoïa ni en devenir hypocondriaque, il faut juste être conscient de l’ensemble des possibilités, bonnes comme mauvaises, quand on se lance dans un traitement hormonal de substitution (THS). Malgré que la THS soit encore jeune (entre une trentaine et une cinquantaine d’années), différentes études menées principalement aux État-Unis, montrent que la prise d’un traitement hormonal masculinisant n’est pas à l’origine de pathologies spécifiques. Il ne multiplie pas les risques mais nous ramène la plupart du temps aux risques qui sont ceux de tous les autres hommes de naissance. Ce constat a été également corroboré récemment par une étude néerlandaise menée sur 876 ftm de 1975 à 2006 par le département d'endocrinologie de l'université de médecine d'Amsterdam. Cet étude a été publiée en 2007 dans la revue médicale JCEM (The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism ).

Notre patrimoine génétique faisant le reste, personne n’est à l’abri d’un éventuel problème (surtout cardio-vasculaire). Toutefois, contrairement à la majorité des gens, en pratiquant nos bilans de santé très régulièrement il est possible de déceler très rapidement un éventuel souci (lié ou non à la transidentité) et de prendre des mesures adaptées avec le concours de nos médecins. Si votre santé le nécessite, votre traitement hormonal peut être stoppé pour des durées de longueurs variables (de quelques semaines à plusieurs mois voir des années).

L’ensemble des examens dont je vous ai parlé ne sont pas systématiquement prescrit tous les 6 mois mais font parti d’un ensemble de vérification à faire. Votre médecin est là pour juger de la pertinence de faire tel ou tel examen avec telle ou telle fréquence en fonction de votre état de santé actuel et de vos antécédents familiaux. N’hésitez jamais à poser des questions ou demander des explications à votre médecin lorsqu’il vous prescrit des examens, soyez actif dans votre suivi et dans toutes vos démarches. Ils sont là pour vous accompagner et vous aider pas pour vous commander ou vous diriger. De même, ne craignez pas de demander vous-même à votre médecin qu’il vous prescrive certains contrôles si vous en ressentez le besoin.

 

 

Cet article m’a demandé de nombreuses heures de travail, de lecture et de recherche. Je suis conscient du volume d’information présent. J’ai tenté au mieux de les organiser logiquement et de les rendre facile à lire. J’espère sincèrement y être arrivé. Toutefois, si tel n’est pas le cas, n’hésitez par me contacter Sourire. Il est important de bien garder à l’esprit que je ne suis pas un spécialiste  et que, même si je prends un grand soin à vérifier les infos que j’écris, l’erreur est humaine et ce sujet est vaste et complexe. Si vous relevez des erreurs, des manques ou des imprécisions, écrivez-moi. Je suis toujours heureux d’apprendre de nouvelles choses et d’améliorer la qualité des articles présents sur le site Sourire.

 

 

Article*** écrit pour vous par Izechiel.

* Jeun = 12h sans aucune nourriture seule la consommation d’eau minérale est autorisée. En cas de non respect du jeun les résultats d’une prise de sang peuvent être largement faussés et donc parfaitement inutile.

** Les valeurs de références sont données à titre indicatif, suivant les laboratoires et leurs techniques celles-ci peuvent changer.

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Date de création : janv. 2007
Dernière mise à jour : mai 2014

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